Depuis plus d’un mois nous avions réservé nos billets pour nous rendre à Paris par le train le mardi 18 octobre et découvrir l’Atelier des Lumières. En fin de semaine précédente, une grève à la SNCF venait compromettre cette sortie, mais des informations contradictoires nous incitèrent à la maintenir, et les trajets aller et retour se déroulèrent en toute quiétude : peu de voyageurs et des places assises même dans le métro !
Habituée des salons de peinture et de visites des musées, je me rendais à cette ancienne fonderie fermée en 1929 et transformée en 2018 en centre d’art numérique avec une grande curiosité.
Le programme annonçait une projection d’œuvres de Cézanne, mais sur place quelle surprise ! Quantité d’appareils projettent les œuvres du sol au plafond, jusqu’à 10 mètres de haut, dans une forte ambiance musicale. L’impression ressentie n’a rien de comparable avec les musées. Debout près d’un mur ou assis sur le sol, nous nous retrouvons totalement immergés dans ce décor, nous en faisons partie, nous pouvons le toucher, suivre un détail qui nous avait échappé devant la toile originale.
Pendant près d’une heure, le mariage de l’art et de la technique dévoile la lumière et la nature de la Provence contenues dans ces tableaux.
Et après celle de Cézanne, nous avons pu en plus profiter d’une projection de tableaux de Van Gogh puis de Kandinsky, et d’une présentation d’une exposition sur Tintin qui a eu lieu pendant les vacances de Toussaint. Ce fut, pour notre petit groupe, une journée très agréable. Les curieux peuvent consulter le site https://www.atelier-lumieres.com/ Joëlle Genty